Pour faire l'avocat du diable.
J'ai perdu les références, mais j'ai le souvenir d'un poême écrit au moyen âge qui parle de la liberté dans un bagne.
Etonnante métamorphose de la poèsie, ou à la fin du texte il n'est plus insensé de croire que le bagnard est plus, à tout le moins autant, libre dans sa prison que partout ailleurs.
Il ne me semble pas que le concept ambigu de loi naturelle, était déjà théorisé de part ou d'autre de la Manche, mais je n'est pas la culture nécessaire pour l'affirmer, peut être portait t'il tout simplement un autre visage,
La liberté dans la loi, c'est la possiblité, ne serait ce que théorique de transgresser la loi (le bagnard est libre en prison parceque la prison a des limites).
De la liberté naturelle, artificielle voire virtuelle, tant que vous voudrez, la seule véritable question étant aujourd'hui ou sont les limites, et qui a encore les moyens / le luxe de pouvoir transgresser des limites qui ne soient pas virtuelles ?