"Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits", "Les droits naturels et imprescriptibles de l’Homme [...] sont la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l’oppression", enfin (last but not least ) :
"La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi l’exercice des droits naturels de chaque homme n’a de bornes que celles qui assurent aux autres Membres de la Société, la jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la Loi."
Il n'y a rien a retrancher ni rien à ajouter. La liberté n'a qu'une seule dimension : l'égalité en droits. Elle ne connait de limite que dans 3 domaines bien précis : respect de la propriété d'autrui, respect de la sureté d'autrui, solidarité nécessaire dans la résistance à l'oppression . Tout le reste est superflu et même nuisible.
Le problème c'est la partie "résistance à l'oppression". Chaque individu a intérêt à être un "passager clandestin" de la lutte contre l'oppression, qu'elle provienne de l'extérieur ou de l'intérieur. Les résistances sont molles et l'inflation étatique ne s'arrête jamais. Et le Droit lui même devient objet et champs de lutte, comme un labyrinthe dont cherche à utiliser et déplacer les murs à son avantage.
Le seul frein c'est un conservatisme nécessaire, nécessaire pour garantir l'égalité dans le temps, et pour éviter le développements de devoirs nouveaux (puisque chaque nouveau droit crée un nouveau devoir)